Divergente s’inscrit dans la lignée des sagas de littérature jeunesse adaptées en films. Après la Terre Brûlée et la fin de la saga des Hunger Games, on retrouve l’avant-dernière partie de Divergente : Allegiant. En quelques mots, c’est un véritable désastre… Robert Schwentke réalise à nouveau cette suite.
Tris, Quatre et ses amis veulent fuir et franchissent le mur encerclant Chicago, ils découvrent la nouvelle façade du monde qu’on pourrait qualifier de futuriste et peuplée d’êtres dont il faut se méfier…
D’une manière générale, je pense sincèrement que ce film va faire partie de mon top 3 des flops de l’année. Après avoir vu les premiers retours sur le film, j’ai voulu vérifier si cette haine était réelle, et je confirme que le niveau est très bas. L’évolution du scénario est plate comme une feuille, ce film est une transition entre la partie précédente et la suivante, on pourrait la comparer à l’avant-dernière partie d’Hunger Games (même si c’était d’un bien meilleur niveau). Ma question est la suivante : à quoi bon séparer un livre en deux parties, surtout pour faire un film aussi lassant ? Etant un passionné de cinéma, sortir son portable durant un film est une disgrâce et pourtant, je peux vous dire que l’ennui est tellement présent que vous pouvez très bien avoir une conversation tout en écoutant simplement le film. Que dire des montages ? La médiocrité est le seul mot pouvant les définir, nous ne sommes pas censés savoir qu’un fond vert est présent derrière, et pourtant, même un amateur verrait les défauts de montage.
La saga devient très « chiante », c’est le seul terme qu’on peut apposer à ce film. La prévisibilité est un défaut majeur, je parle ici notamment de la femme qui se prend une balle sur le mur, ou les événements dans la ville futuriste. En parlant de futur, il faut avouer que les designs et les paysages sont bien travaillés, les objets volants sont réalisés correctement et le décor sombre, d’un rouge sanglant est fortement intéressant. Les méchants sont de moins en moins imposants, et pourtant, c’est sur eux que se reposent les films de ce genre, ce fameux « David » est aussi imposant qu’un petit chiot… On prend également de moins en moins de plaisir à voir nos protagonistes : si une relation est évoquée, il faudrait éventuellement la travailler ? Tris et son frère sont censés être en froid, une scène plus tard, elle le sauve. On pourrait comprendre vu que c’est son frère, mais où est la transition nous emmenant là ?
Note : 3/10. En bref, un chef-d’œuvre navet, rien n’est maîtrisé à part l’aspect esthétique, l’intrigue et les personnages sont lassants. « Un film sans âme » est l’expression à retenir.
Bande-annonce :
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